Notions de base

Mise en oeuvre de l'acier

Les usinages conventionnels

Ils consistent en un enlèvement de matière par copeaux. On retrouve dans cette catégorie :

– Le tournage
– Le fraisage
– Le perçage
– Le brochage…

Selon les conditions de coupe adoptées, il apparaît des modifications plus ou moins importantes sur la structure superficielle et l’état de contrainte du matériau. Ceci explique l’utilisation de traitement thermique dans la gamme de fabrication.

Les usinages non conventionnels

On entend par « usinages non conventionnels » tous les usinages physico-chimiques.

L’usinage chimique

L’enlèvement de matière est réalisé par immersion dans un bain dissolvant, pendant un temps déterminé. On protège la surface non concernée par l’usinage.

Ce procédé est très apprécié pour la « gravure » des cylindres d’impression et des parois de moules plastiques pour les pièces automobiles (aspect grainé).

L’usinage électrochimique

Peu développée actuellement, cette méthode permet de créer des formes complexes à partir d’une électrode de forme, sans perturber la structure métallurgique des matériaux.

L’utilisation d’électrolytes acides induit des contraintes d’utilisation et impose des précautions d’emploi peu habituelles pour le mécanicien.

L’usinage par électroérosion

On exploite l’effet destructeur d’une décharge électrique pour effectuer l’enlèvement de matière, en grande partie par fusion de celle-ci.

Tout d’abord très utilisée en « enfonçage » pour la réalisation de formes complexes en creux (moules pour matières plastiques, gravure d’estampage), cette technique a rapidement évolué vers la découpe au fil.

Cette dernière permet en particulier de tailler des orifices débouchant de forme très précise (matrice de découpe, filière), même dans des matériaux très durs (aciers traités, carbures de tungstène).

Des traitements thermiques sont souhaitables pour éliminer une partie des altérations superficielles générées par les décharges électriques.